Méditation du Vendredi Saint

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A la demande de plusieurs personnes, nous mettons en ligne ci après la méditation que le Père Jean-Marie nous a donnée le Vendredi Saint.

Méditation du vendredi saint.

La neuvième heure avait sonnée. C’était dans le pays de mon peuple d’Israël.
Tout était consommé, cette énorme aventure.
Cette incroyable descente de mon Fils parmi les hommes.
Ces trente ans qu’il fut charpentier chez les hommes.
Ces trois ans qu’il fut une sorte de prédicateur chez les hommes.
Ces trois jours où il fut victime chez les hommes.
Ces trois nuits où il fut mort chez les hommes.
Ces siècles et ces siècles où il est une hostie chez les hommes.
Tout était consommé, cette incroyable aventure par laquelle,
Moi, Dieu, j’ai les bras liés pour mon éternité…
Or, tout homme a le droit d’ensevelir son Fils.
Tout homme sur la terre, s’il a ce grand malheur de ne pas
Être mort avant son Fils.
Et, moi, seul, moi Dieu, ls bras liés par cette aventure
Moi seul à cette minute, père après tant de pères,
Moi seul, je ne pouvais ensevelir mon fils.
C’est alors, ô nuit, que tu vins, et dans un grand linceul,
Tu ensevelis le centenier et ses hommes romains,
La vierge et les saintes femmes
Et cette montagne, et cette vallée, sur qui le soir descendait,
Et mon peuple Israël, et les pécheurs,
Et ensemble celui qui mourait, qui était mort pour eux.
Et les hommes de Joseph d’Arimathie qui déjà s’approchaient
Portant le linceul blanc.

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