Epiphanie : L’étoile de Dieu pour toutes nos rencontres
Joyeux Noël ! Encore une fois jusqu’à dimanche prochain et même plus tard, pensons bien que cette nouvelle n’est pas que du passé, mais bien nouvelle, pour aujourd’hui. Elle l’est au moins à deux titres. Je n’insisterai pas sur les sujets de prédications, de méditation de Noël, de la sainte Famille, du 1er janvier qui ont parlé de la paix, de la joie, de la lumière de Noël. Simplement, je voudrais, nous laisser attirer par l’étoile qui manifeste une révélation toujours nouvelle dans le temps de l’humanité et en forme de second vœu que cette révélation guide notre vie, que l’étoile de Noël soit la boussole de nos rencontres particulièrement pour la préparation du Synode en paroisse.
Une étoile : Dieu se révèle toujours de manière surprenante
Si les mages, qui sont peut-être rois, mais d’abord des chercheurs, des hommes de science, des sages, en ce cas, se sont laissés guider par l’étoile, c’est qu’ils ont accueilli le fait qu’elle existe. Pour nous, cela demeure une grande leçon. Si nous pensons que nous avons terminé de chercher quel que soit notre âge, cela veut dire que nous nous sommes faits notre petit Jésus à notre mesure, et que nous souhaitons qu’il reste tout petit dans sa mangeoire. Ce petit Jésus là a grandi. Alors qu’il faut comme Marie et Joseph ont su le faire, le laisser grandir, prendre sa mesure, nous surprendre, nous questionner. C’est Dieu qui a choisi de se manifester à l’épiphanie. C’est lui qui nous surprend et qui nous surprendra toujours. Et s’il est un point qui nous surprendra toujours et que le Mystère des saints innocents a commencé à faire planer au-dessus du berceau et que la fuite en Egypte n’a fait que renforcer c’est la venue de jésus dans un monde de mort et de violence. Il n’apporte pas sa paix d’un coup de baguette magique, il sera présent comme Dieu Emmanuel auprès de celles et ceux qui souffrent et luttent contre le mal dans tous les lieux de souffrances, de malheurs. Et c’est ainsi que l’enfant Dieu révèle la toute-puissance de Dieu. Il faut donc convertir notre manière de voir la puissance là encore à la mesure de Dieu lui-même : sa puissance, c’est la possibilité de venir ainsi manifester son amour dans tout ce qui fait notre vie. Mon premier vœu est donc que nous puissions nous laisser toujours émerveiller par cette étoile, ou bien sidérer dans le sens fort de ce terme, nous laisser attirer par cette étoile de Noël, la naissance de Dieu dans notre vie, nous ne sommes qu’au commencement, au début de la surprise de Noël.
Une étoile : Une boussole pour la rencontre en synode
Mais, ce n’est pas tout et ce sera l’objet de mon deuxième vœu. Ce petit enfant, je l’ai dit il nous faut le laisser grandir, mais déjà il laisse les mages venir à sa rencontre, guidés par l’étoile. L’étoile de Noël guide des mages à la rencontre de Dieu, mais c’est surtout le signe que Dieu vient à la rencontre de tous les hommes d’une manière ou de l’autre. C’est cela la grande leçon de l’épiphanie, il n’y a pas de Noël, s’il n’y a pas la rencontre. Déjà Jésus dans le sein de sa mère, a fait sa première rencontre avec Jean Baptiste, C’est ce que nous avons encore à comprendre en ce temps de Noël. C’est pour cela que toutes les propositions de formations, de rencontres d’équipes, de mouvements, ne seront jamais de trop mais toujours plus nécessaires, c’est ce que les mages ont eu l’humilité de comprendre, à 3 (ou peut-être plus), ils ont mieux compris, à plusieurs ils ont pu aller jusqu’au bout, c’est pour cela que nous sommes ensemble pour prier, célébrer, réfléchir, agir!
Cela prend pour nous la forme d’une année synodale comme le vit toute l’église et qui particulièrement prend forme par la rencontre de nos deux paroisses d’Orvault et de Sautron. Synode, cela veut dire marcher ensemble. C’est-à-dire que nous souhaitons en EAP associer le plus de personnes possibles à notre réflexion sur ce que peut être la vie de l’Eglise sur nos paroisses d’Orvault et de Sautron. Pour que ce synode, soit un synode de participation, de communion et de mission, pour reprendre les trois axes proposés pour l’Eglise universelle.
Mes deux vœux sont que nous puissions toujours nous laissons éclairer par la lumière de Dieu et que nous le fassions en équipes en Eglise. Je ne souhaite donc pas formuler ces vœux sans liens avec ce moment de Noël. Parce que Noël est une bonne nouvelle, cette année sera une année nouvelle où Dieu sera avec nous de nos rencontres si nous le laissons nous surprendre. La joie de Noël inaugure une nouvelle année : Joyeux Noël et donc bonne année.
Michel Leroy
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