
Ce Vendredi Saint, nous ne pourrons pas mettre cette croix en honneur dans notre église mais nous serons invités à refaire le chemin que le Christ a effectué dans sa montée au Golgotha, l’abandon de ses disciples, l’angoisse du Christ à Gethsémani : « mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? », l’humiliation des procès successifs, le couronnement d’épines, le portement de croix et cet appel ultime de Jésus s’adressant à Jean : « femme, voici ton fils », comme si le Christ voulait que nous passions par Marie pour aller vers lui et son Père.
Nous pouvons prendre le temps de relire l’Évangile selon saint Jean (Jn 18, 1 – 19, 42).
Puis d’adresser notre prière au Christ qui s’abandonne pour nous.
« Au pied d’un calvaire
Tu es allé, Jésus, jusqu’au bout de ta passion pour les hommes,
jusqu’au bout de ta passion pour la vie,
jusqu’au bout de ta passion pour les tiens, ceux que le Père T’a donnés…
Au pied de la croix, c’est ma vie que Tu m’appelles à regarder…
c’est ma vie que Tu m’appelles à donner…
Instant de l’abandon à un autre…
Instant du don au Tout-Autre…
Moment crucifiant où l’avenir, le présent et le passé ne s’écrivent plus qu’avec des mots de foi…
Moment de vérité où Tu m’appelles à l’Espérance,
moment de vérité où Tu me provoques à risquer mon pas dans tes pas,
moment de vérité où Tu m’appelles à redire avec Toi :
« Non plus ma volonté, Père, mais la Tienne ! Que ta volonté soit faite ! »
Benoît Gschwind
Pour prolonger notre prière nous pouvons écouter ou chanter.
On attendait ce jour-là (Scouarnec/Akepsimas/Studio SM) / https://www.youtube.com/watch?v=pmetOWrwl3o
1. Quand le fouet a déchiré l’Homme-Dieu,
Quand on a frappé l’amour innocent,
On attendait ce jour-là que les pierres crient,
On attendait ce jour-là que les pierres crient,
Refrain
Mais les pierres se sont tues,
La colère s’est perdue dans l’oubli,
Dans l’oubli.
Mais les pierres se sont tues,
La colère s’est perdue dans l’oubli,
Dans l’oubli.
2. Quand l’épine a couronné l’Homme-Dieu
Quand on a montré l’amour enchaîné,
On attendait ce jour-là que les pierres crient,
On attendait ce jour-là que les pierres crient,
Refrain
Mais les pierres se sont tues,
La colère s’est perdue dans l’oubli,
Dans l’oubli.
Mais les pierres se sont tues,
La colère s’est perdue dans l’oubli,
Dans l’oubli.
3. Quand on a cloué au bois l’Homme-Dieu,
Quand on a dressé l’amour sur la croix,
On attendait ce jour-là que s’ouvre le ciel,
On attendait ce jour-là que s’ouvre le ciel,
Refrain
Le ciel n’a pas répondu,
La prière s’est perdue dans la nuit,
Dans la nuit.
Le ciel n’a pas répondu,
La prière s’est perdue dans la nuit,
Dans la nuit.
4. Quand on a percé au flanc l’Homme-Dieu,
Quand on a jeté l’amour au tombeau,
On attendait ce jour-là que s’ouvre le ciel,
On attendait ce jour-là que s’ouvre le ciel,
Refrain
Le ciel n’a pas répondu,
La prière s’est perdue dans la nuit,
Dans la nuit.
Le ciel n’a pas répondu,
La prière s’est perdue dans la nuit,
Dans la nuit.
Notre prière ne s’achève pas, c’est dans le silence de la nuit qu’elle se prolonge en union avec tous les chrétiens. Ne croyons pas qu’il nous aurait abandonnés c’est à Marie qu’il nous a confiés pour attendre avec elle ce qu’il nous a annoncé.
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